Le “deuxième tour” des élections aux URPS bat son plein : ce moment particulier où des majorités se créent pour diriger les régions.
Depuis toujours la position de l’UFMLS est claire, les URPS doivent êtres totalement revues, dans leur fonctionnement, leur concept même …
Que rencontrons-nous ? Des élus sortants, parfois dirigeants majoritaires sortants, ont la morgue facile et prétendent se maintenir coûte que coûte et ils donnent toujours les mêmes raisons
“Ils ne feraient pas de politique”
“Ils s’entendraient tous bien”
“Ils auraient travaillé et bien géré tous ensemble”
“Chaque syndicat doit être représenté par respect démocratique”
“Les élus UFMLS n’auraient pas d’expérience”
etc
Soyons clairs, les URPS sont évidemment des outils politiques, sur le plan régional et SURTOUT sur le plan NATIONAL.
Qui peut croire que la tendance majoritaire nationale n’influe pas la mise en place ou l’opposition des politiques sanitaires ?
Ceux qui prétendent l’inverse, ont une curieuse façon d’appréhender nos rôles d’élus.
Ils se drapent dans une apparente pureté :
– le “nous nous pensons d’abord à l’intérêt régional” qui n’est que le travestissement d’une incapacité à s’opposer.
-le “ici on s’entend tous bien” est à la fois, un certain déni du fait électoral, (le fait d’être sortant, donnerait donc une carte pour être reconduit et, surtout que rien ne change (les URPS ne sont ni un club sportif, ni l’amicale des fans des années 80, ni un lieu de copinage).
User du “on a bien travaillé et bien géré ensemble” ou du “les URPS ont bien fonctionné lors de la mandature précédente”, ou encore du “vous ne vous rendez pas compte il faut de l’expérience” traduit tout le décalage qui peut exister avec la réalité
Rappelons que la participation a été de 22 %, que dans ces 22 % il y a eu une part non négligeable de votes pour l’UFMLS seule vraie nouvelle structure de ces élections, (or, vous le savez, lorsque la participation à une élection est faible, normalement la prime est au sortant, ce qui rend la performance de l’UFMLS d’autant plus grande). 22%, voilà leur bilan.
Voilà l’enthousiasme qu’ils ont provoqué. Et ces 22 % on les retrouve globalement dans toutes les régions. Piteux score, inversement proportionnel à l’orgueil dont se parent des sortants qui nient la réalité de leur bilan.
A force d’user de cela ils ont construit des URPS qui n’ont été dans bien des cas, il faut bien le dire, que des “machins” inutiles et inconnus de la profession.
La réalité est celle- ci.
Les URPS ont été conçus comme des “maison libérales” qui se devaient de représenter un contre-pouvoir aux ARS ; contre-pouvoir ne veut pas dire opposition systématique mais doué de vie propre et de capacité à porter les volontés de la profession et de la représenter. Si cela avait été le cas depuis 20 ans, cela se saurait, chacun d’entre nous le saurait, chaque médecin le saurait et la participation aux élections aurait donc de fait été beaucoup plus importante.
Pour le ” Chaque résultat doit être représenté” on s’aperçoit souvent que cela débouche surtout sur le fait de maintenir des majorités qui sont celles porteuses de bilan … Il faut que tout change pour que rien ne change….
Ce n’est pas l’ambition que nous avons.
Nous continuons, nous vous tiendrons au courant des avancées.
A savoir , les élections pourraient être cassées , c’est en tout cas la demande de Union Collégiale, syndicat qui se présentait dans deux régions, dont nous ne pouvons pas vous parler vraiment , aucun historique de ses travaux n’existant vraisemblablement sur internet, leur site ne laissant voir qu’une page : les résultat des élections précédentes …
Ce syndicat demande que tous les médecins élus (600 et quelques) se déplacent le 26 mai au tribunal de grande instance de Paris…
On espère que le tribunal est bien aéré …