Nous voyons ici et là les représentants des syndicats de médecins s’élever contre la façon dont ils sont traités au Ségur de la santé et avec eux la médecine libérale…
18 septembre 2018 « les nouveaux modes de rémunérations : paiement au parcours de soin et à l’épisode de soin, forfaitisation, doivent remplacer le paiement à l’acte d’ici 2022 », c’est la présentation d’E. Macron de « ma Santé 2022 ». Tout était annoncé.
La vraie question est : que font les syndicats de médecins dans cette galère ?
Imagine-t-on un seul instant le Président de la République se déjuger ? Imagine-t-on ministres et députés le déjuger ?
Non, il n’y a aucune surprise tout était annoncé. La médecine de ville doit être mise sous tutelle de l’hôpital public, et forfaitisée : seul moyen d’encadrer les dépenses et de les rendre « flottantes » en fonction du contexte économique du pays. Demain, là tout de suite, en septembre 2020, l’assurance maladie comptera 55 à 90 milliards d’euros de déficit… Croyez-vous un seul instant que la médecine libérale sera favorisée ? Non !!!
Participer conviés au repas avec nos bourreaux est une folie !
L’UFMLS appelle à une opposition totale, globale et sans état d’âme à celles et ceux qui veulent détruire la médecine libérale ! Croyez-vous un seul instant que l’on peut faire confiance à des responsables qui ont osé affirmer que les contaminations des soignants par le Covid 19 se faisaient en dehors de leur exercice ? Que les médecins libéraux avaient « pour beaucoup d’entre eux » fermé pendant la crise. Qu’ils avaient fermé parce que notamment ils n’avaient pas de moyens de protection ! Des responsables affirmant qu’il est faux de dire que les médecins libéraux ont manqué de masques. Vous rendez vous compte un seul instant de ce que cela veut dire ? Il y a 46 médecins libéraux décédés du Covid19, c’est la profession soignante la plus représentée et de très loin, parmi les victimes du Corona Virus.
Cela les responsables politiques dont les premiers d’entre eux, ne peuvent l’ignorer et ils le savent, ils en sont pleinement conscients. Par leurs propos, en conscience, ils font du déni volontaire sur leur engagement, sur les risques qu’ils ont pris. Ils nient jusqu’à votre rôle et votre présence auprès des patients ! Ils nient votre courage d’être allés au front à poil, parce qu’ils ne vous ont pas équipés !