En actant la non-compensation des mesures liées aux mouvements des Gilets Jaunes, contrairement aux principes posés par la loi Veil de 1994, les députés de la majorité présidentielle viennent de voter l’aggravation du déficit de la sécurité sociale.
Après un long débat, ils ont donné leur aval, par 89 voix contre 42 (il y avait foule….), à l’article 3 du projet de budget de la Sécurité Sociale pour 2020, qui acte cette non-compensation.
Le déficit de la Sécurité sociale est attendu à 5,4 milliards d’euros en 2019 et 5,1 milliards l’an prochain.
Nous pouvons être sûrs que plus tard ils rendront les soignants responsables du rétablissement des comptes de la sécurité sociale, et sous-tendront toute augmentation de leurs tarifs ou rémunérations à l’équilibre de la sécurité sociale. Et ils n’auront pas de mots assez durs à leur égard pour dénoncer toutes les dérives, au-delà du déficit qu’ils viennent d’aggraver grandement.
Le gouvernement transforme la sécurité sociale en une banque à table ouverte, où il se sert à sa guise, au mépris de ses fondements et de son historique.
Cette décision validée par un vote au milieu de la nuit est une honte qui marquera ce gouvernement jusqu’à la fin du quinquennat.
L’UFMLS remercie les députés de l’opposition qui ont tenté de faire entendre raison à une majorité en totale perte de repères.
Relation presse :
Laurent Payet / Langage et Projets Conseils
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