L’UFMLS demande à tous ses adhérents et au delà à tous les médecins libéraux d’entrer en contact avec leurs pharmaciens et de leur interdire de « renouveler » ou modifier les ordonnances des patients dont ils élaborent les soins.
L’UFMLS recueillera les témoignages des médecins de terrain dont les ordonnances auraient été modifiées sans leur accord. Des actions seront organisées.
Nous sommes médecins, et notre profession n’est pas un libre service !
L’UFMLS accuse les signataires du décret de pharmaciens correspondants, d’être des saboteurs de la médecine ! On ne s’improvise pas médecin, pas plus que l’on ne s’improvise pharmacien! L’UFMLS rappelle que les mots ont un sens : il n’y a pas de « renouvellement » d’ordonnance en pratique médicale mais des réévaluations de traitements qui entrent dans le cadre d’un suivi chronique des patients. L’UFMLS n’acceptera jamais que des décisions concernant l’autorisation de pratiquer des actes en lien avec la pratique médicale soient prises sans la participation des représentants élus de la profession médicale. L’UFMLS l’avait déjà écrit il y a quelques mois : celles et ceux, administratifs ou membres d’organisations syndicales de pharmaciens qui ont construit le décret de pharmacien correspondant sans l’aval des représentants de médecins ont créé un grave précédent. Les organismes représentatifs de médecins pourraient donc demain discuter sans la présence des représentants de pharmaciens, de la possibilité d’installer dans les cabinets de médecins la délivrance de médicaments de première nécessité ou plus simple, de mettre en place demain la commande des médicaments pendant la consultation à partir de plateformes numériques shuntant les pharmacies… L’UFMLS ne veut pas de cela, l’UFMLS ne veut pas d’un système sanitaire où l’irrespect règne en maitre. Le décret de pharmacien correspondant est une insulte à celles et ceux qui ont fait le choix d’être médecins. L’UFMLS appelle tous les syndicats représentatifs de médecins et de pharmaciens à faire ce qui n’a pas été fait jusqu’alors : se rencontrer, afin d’élaborer une charte de délimitation de leurs métiers respectifs.
Je pense qu’on atteint les sommets de la connerie humaine.Entre le décret de novembre 2020 et celui de juin 2021, on cumule le summum du comportement anti confraternel de la part du DR VÉRAN. Je crois que si on voulait se débarrasser des derniers médecins qui restent on ne s’y prendrait pas autrement.
Quel syndicaliste aura le courage de porter plainte auprès de l’Ordre des médecins?