Monsieur le Président l’UFML-S vous demande la mise en place en urgence de la dispensation de traitement à la « quantité suffisante pour » et non à la boite. Les économies engendrées seront plus importantes que le doublement des franchises qui est inégalitaire et non éthique.
Osez bouger les lignes, ne taxez pas les malades.
Pour les déserts médicaux, il vous faut faciliter les installations des jeunes médecins. Des milliers sont en attente d’un choc d’attractivité pour la médecine libérale.
L’UFML-S vous demande de ne pas favoriser la financiarisation par des réformes qui ouvriront à la multiplication de centres de santé, sous des modes de rémunérations souhaités par des structures financières et autres fonds de pension.
Monsieur le Président, la médecine libérale doit être relancée et facilitée, le paiement à l’acte doit être protégé et développé, la protection contre les marchands du temple et l’ultralibéralisme passe par des soignants libéraux à l’exercice solidifié et non fragilisé.
La coordination que vous appelez de vos voeux existe déjà, nous pouvons l’améliorer, mais elle ne doit pas se faire au détriment de la pratique. Le temps de soin, la qualité de l’examen clinique, doivent êtres sacralisés. L’amélioration de l’accès au soin ne doit pas passer par une restriction de ce temps afin de voir plus de patients, mais par plus de médecins auprès de ceux-ci, afin précisément de permettre à la fois à plus de patients de bénéficier d’un accès au soin et d’augmenter le temps de soin nécessaire à une médecine de qualité.
Les négociations conventionnelles pour la médecine libérale sont en cours, donnez les moyens à l’assurance maladie de construire avec les médecins ce choc d’attractivité indispensable au redressement de notre système sanitaire.