Le ministre de l’Économie annonce vouloir augmenter les franchises sur les médicaments remboursés. Dans le même temps, il est annoncé une baisse de la participation de l’assurance-maladie au remboursement des soins dentaires, et une chasse aux arrêts de travail.
Faire payer les malades, c’est : faire payer les cancéreux, les dialysés, les insuffisants cardiaques ou respiratoires, les jeunes leucémiques, les patients en palliatif. C’est faire des économies sur la souffrance, et la douleur, faire du profit sur la maladie.
Ce gouvernement ne méprise pas seulement les médecins, les mains qui soignent, au point de briser leur vocation, il méprise aussi les malades.
Nous n’avons pas assez de mots pour vous dire notre écoeurement. Ces gens sont des tartuffes.
Alors que nous menons une action de menace de déconventionnement collectif pour les obliger à mettre en place une vraie politique de santé qui reconnaisse les médecins et les soignants à hauteur de leurs rôles et responsabilités et leur donne les moyens d’une grande médecine, ce sont eux qui nous accusent de vouloir mettre en place une médecine inégalitaire !!!
Ce sont eux qui veulent augmenter les franchises sur les médicaments, qui baissent les remboursements des soins, qui désignent responsables et coupables les médecins et les patients de la hausse des arrêts de travail.
Ils favorisent la financiarisation du soin, les boites commerciales de téléconsultation, les cabines à fric, les centres de santé Ramsay à la médecine à 11€60 par mois. Ils ouvrent facilités et moyens aux fonds de pension et bancassureurs qui rachètent la santé. Ils autorisent les parkings payants dans les hôpitaux publics.
Ils taxent la maladie : ah le beau malade, ah la belle maladie, ah le joli profit pour le pays.
Ils « responsabilisent » : irresponsable cancéreux au traitement hors de prix : tu vas payer puisque tu coûtes !!!
Un système où l’on cotise selon ses moyens et où l’on reçoit selon ses besoins … transformé en un système où l’on cotise proportionnellement à sa maladie et où le patient accède au soin selon ses moyens.
Oui, l’UFML-S le dit, l’affirme : il y a une volonté, politique, structurée, de mettre à bas le système solidaire.
C’est leur politique et leur idéologie, qui le met à bas et ce n’est pas le moindre des cynismes honteux que d’en rendre responsables patients et médecins.
Rien n’est plus vrai ! Quand on vient de chez Rotschild, les Français passent nécéssairement à la caisse … et à la casse ! Honte à eux !!!