Les nouveaux tarifs de l’hospitalisation ont été publiés. ils marquent une nouvelle baisse pour le secteur hospitalier public (1,5 %) et pour le secteur hospitalier privé (2,15 %).
Cette différence de traitement s’explique par le gel prudentiel (réserves de crédits) pour les deux secteurs et par la captation par l’Etat des allégements de charge du pacte de responsabilité et du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi pour le secteur privé.
Pour la 4e année consécutive l’Etat Français organise « le racket » des établissements privés pour reprendre les termes du ministre du redressement productif en mai 2013, alors prévenu par le médiateur inter-entreprises de cette pratique de grands groupes qui imposent à leurs fournisseurs des baisses de prix correspondant au CICE.
http://www.usinenouvelle.com/…/racket-au-cice-le-mediateur-…
Le médiateur national Pierre Pelouzet avait alors indiqué avoir déjà reçu plusieurs plaintes de PME victimes d’un “racket au CICE”. « Toutes ont connu la même situation : avant même d’avoir touché le moindre centime au titre du Crédit Impôt compétitivité Emploi, leurs donneurs d’ordres les enjoignent à appliquer sur leurs tarifs une réduction de 2 %. »
Et le ministre d’alors de s’exclamer lors d’une conférence de presse :
“Il n’est pas question que ce crédit d’impôt, qui […] a pour objectif d’aider d’abord les petites et moyennes entreprises et les entreprises de taille intermédiaire en recherche de croissance, puisse finalement filer par perfusion-absorption vers les grands groupes”.
Les ministres passent, les pratiques du gouvernement Hollande restent les mêmes et il semble décidément qu’au ministère de la Santé on s’affranchisse des lois, des valeurs et de l’honneur.
Simulacre de démocratie sanitaire dénoncée tant par le rapport Thomas Dietrich que par les associations non adhérentes au CISS (subventionné indécemment par l’Etat) face à leur exclusion de la nouvelle institution représentative des patients http://www.lefigaro.fr/…/31007-20160302ARTFIG00365-comment-…
Imposition de loi au mépris de l’immense majorité des experts du système sanitaire (médecins et soignants en exercice) et vol en bande organisée : il est temps que nous mettions fin à l’exercice de ce gouvernement.