Suite à la publication* ce jour par le Conseil National de l’Ordre de l’observatoire sur la sécurité des médecins qui montre une augmentation des violences, l’UFML-S observe que ce chiffre n’est que la partie émergée de l’iceberg, du fait de fréquents renoncements à déposer plainte de la part des médecins.
Face aux agressions de soignants, nous demandons :
- Des peines exemplaires pour les agresseurs de soignants (en ville et à hôpital).
- Un guichet unique de la plainte avec dépôt numérique (ce qui serait possible depuis le cabinet ou le domicile) et une possibilité de suivi de parcours de l’instruction de la plainte (les médecins se déplacent peu pour déposer plainte).
- Un circuit court spécifique de l’instruction (la sanction permet de faire le deuil de la plainte et le deuil permet la reprise de l’exercice dans de meilleures conditions).
- L’installation de moyens de secours, par exemple un bouton appelant les forces de l’ordre (même si cela n’empêche pas l’agression qui se déroule souvent en quelques secondes).
- Une campagne nationale rappelant et alertant sur les violences aux soignants avec incitation à systématiquement porter plainte.
Nous rappelons que les 1 200 agressions de l’observatoire de l’ordre sont largement inférieures à la réalité.
* : Pour plus de détails, vous pouvez consulter le rapport complet sur le site du Conseil National de l’Ordre des Médecins (Conseil National des Médecins).
