Certains nous reprochent le « NO NEGO » arguant du fait qu’il faut négocier …
A ceux-là nous répondons :
On ne négocie pas la liberté, on ne marchande pas l’indépendance ! Lisez la Loi de Santé ! Quasi chaque article enferme le médecin sous la coupe des décideurs, avec la disparition du concept de santé publique sous celui de stratégie nationale de santé, l’Etat tiendra tout : organisation du soin, implantations, vie ou mort des établissements, orientations conventionnelles, permanence des soins.
PLUS AUCUN ESPACE DE LIBERTE, PLUS AUCUNE INDEPENDANCE PROFESSIONNELLE !
Et en embuscade, les complémentaires et les réseaux de soin fermés avec remboursements différenciés et les médecins sous la coupe des financeurs. Idem avec le TPG et ses quotas et lettres clés flottantes…
Réveillez-vous ! La négociation d’une telle loi est de l’enfumage de responsables qui ne pensent en rien à l’avenir de la profession. L’Histoire repasse toujours les plats, souvenez-vous : avenant 8 “il faut signer parce que sinon il y aura une loi !” était leur raisonnement, ils ont signé, fait entrer les complémentaires dans le jeu conventionnel, créé le premier système de remboursement différencié, ouvert la porte aux sur-complémentaires, flingué le S2 (et certains et non des moindres osent dire que le CAS a sauvé le secteur 2 !)… Moralité ils ont leur loi avec disparition programmée du S2 et destruction de toute liberté et indépendance des médecins, avilissement total…
QUE VOULEZ-VOUS NEGOCIER ? IL N Y A RIEN A NEGOCIER !
Cette loi est inacceptable ! Transposez cette loi à d’autres professions. Croyez-vous qu’ils négocieraient ? Nous ne sommes pas là pour assurer la carrière de tel ou tel responsable ou de tel ou tel organisme …Telle est la position de l’UFML : NO NEGO ! RETRAIT DE LA LOI ! Et si le mouvement du 24 au 31 ne suffit pas, un autre mouvement commencera probablement début janvier et une manifestation nationale n’est pas exclue pour débuter ce second mouvement, qui pourrait être encore plus dur !
NO NEGO RETRAIT DE LA LOI !