Ou comment, grâce à des cours de complications, on détourne les défenseurs actifs de la médecine libérale des objectifs utiles, comme :
- prendre soin de la formation des jeunes, qui abandonnent la filière pour 18% d’entre eux, en étant attentionnés humainement et professionnellement au cours de leur formation. En ouvrant, appuyant auprès des coordonateurs de spécialités et soutenant financièrement les acteurs et programmes (contenu mixte) de formation des jeunes internes en libéral,
- réévaluer 2 fois par an en fonction des besoins des TERRITOIRES en adéquation avec les zonages, et non des besoins supposés et sous calibrés de l’hôpital, Établir un arrêté ministérielle et de l’ONDPS de nomination des internes et professionnels de santé, anticipant les situations en prenant compte les données de démographie médicale évoluant avec les départs massifs en retraite,
- anticiper la vague de carences à l’installation, de reconversion et déconventionnement annoncée par :
- l’augmentation d’une année de formation pour les internes de MG,
- l’immobilisme et les coercitions des négociations conventionnelles, sans revalorisation significative de l’acte de consultation généraliste et spécialiste faute de relever significativement l’ONDAM,
- la loi Rist sur la délégation de tâches en direction de professionnels en accès direct,
- l’amendement Valletoux rendant obligatoire les gardes pour tous ( les 45% des médecins libéraux de plus de 60 ans aussi !),
- et le dépôt du PL Garot sur la coercition à l’installation. Autant de chantiers brûlants, qui pourraient bénéficier de la réflexion de la CRSA et dont la résolution sera la seule supposée pouvoir freiner la dégradation du système de santé, avant de l’améliorer.
Docteur Valérie Briole Vice-Presidente UFMLS
Présidente URPS Médecins IDF Rhumatologue