L’UFMLS n’a pas signé la convention, c’est d’ailleurs le seul syndicat qui ne l’a pas signée.
La convention a valeur de contrat pour la profession et la CSMF l’a signée et a mis dedans toute la profession… La CSMF signe puis appelle à un moratoire d’application pour ce qui touche les SNP et la fin des cotations de soir et nuit et boycotte le dispositif d’accompagnement des GLP1*…
L’UFMLS est beaucoup plus claire, elle ne signe pas et combat de façon claire tout un pan de ce que nous considérons comme un mauvais contrat (léonin).
Alors oui, nous appelons aussi au boycott de ce dispositif afin de protéger notre activité qui n’a pas à souffrir de procédures administratives chronophages qui vont impacter négativement la qualité des soins, nous l’avons déjà exprimé à de nombreuses reprises.
Petit rappel : pour qu’une convention soit signée, il faut plus de 30 % des voix des syndicats représentatifs pour le collège des médecins généralistes et plus de 30 % des voix des syndicats de médecins spécialistes.
MGFrance a fait plus de 30 % des voix aux dernières élections URPS pour les généralistes, sa seule signature suffisait donc pour le collège généraliste et pour les spécialistes, Avenir Spé le bloc a fait plus de 30 % et sa seule signature suffisait, ou si elle n’avait pas signé, celle du SML + CSMF suffisait, Avenir Spé le bloc a signé.
N’écoutez donc pas ceux qui, à la CSMF, au SML ou à la FMF, vous disent qu’ils ont signé parce qu’il fallait que la profession obtienne les 30€ … leurs signatures n’étaient pas nécessaires pour la validation de la convention et ils auraient renforcé le camp de l’opposition pour combattre ce qui ne va pas dans cette convention…
Nous sommes clairs à l’UFMLS, nous disons ce que nous faisons, nous faisons ce que nous disons !
Ci-dessous les résultats aux élections, faites-vous votre avis et diffusez, partagez ce texte !
*Le dispositif d’accompagnement à la prescription des analogues du GLP-1 est entré en vigueur le 1er février 2025. Voici les principaux points à retenir :
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Lutter contre le mésusage et s’assurer que les prescriptions respectent l’Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) et les Indications Thérapeutiques Remboursables (ITR)13.
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Le prescripteur remplit un formulaire numérique via le téléservice d’amelipro1.
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Le système propose un résultat (dans ou hors ITR/AMM) que le médecin doit confirmer 1.
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Un justificatif imprimable est remis au patient avec l’ordonnance 1.
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Le patient doit présenter ce justificatif au pharmacien pour chaque dispensation 1 3.
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Le dispositif s’applique à tous les patients, nouveaux et existants 2.
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Une période transitoire de 3 mois (jusqu’au 1er mai 2025) est prévue pour l’adaptation1 2.
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Sans le justificatif, le pharmacien peut dispenser le médicament, mais le patient devra le régler 1.
Ce dispositif vise à garantir l’accès aux patients diabétiques qui en ont réellement besoin, tout en freinant les utilisations hors indication, notamment pour la perte de poids
