Pénurie médicale, l’heure de la confiance sonne

Communique de presse

Communique de presseCe matin nous apprenions que 47 % des habitants de Seine-et-Marne manquent de médecins, cette proportion était de 20 % en 2012. Ce doublement de la pénurie signe l’échec des différentes politiques sanitaires.

“Bourse d’études aux étudiants en médecine ou odontologie qui, en échange, s’engagent à y exercer, rémunération minimale garantie aux médecins généralistes récemment installés avec coup de pouce en cas de maladie ou maternité, bourse d’études ou aide au financement de travaux d’installation, d’équipement ou de sécurisation pour les praticiens conventionnés s’engageant pour au moins trois ans, aide à l’investissement, etc.” existent en différents lieux du territoire,

ces solutions ne sont que provisoires et ne résolvent en rien le drame qui s’annonce. Les maisons médicales, parfois au budget pharaonique (ex 2,8 millions d’euros et 640 m2 pour le projet de la communauté de communes de la Brie nangissienne, qui s’est dotée de la compétence santé en décembre 2014) alors que les tarifs des MG et autres professionnels de santé qui y sont attendus, sont propices à l’arrêt d’activité !!!! La politique démographique sanitaire est en échec et la fragilité et la perte de chance gagnent les territoires, demain, aujourd’hui peut-être des drames irréparables se produiront… La crise démographique médicale qui s’accélère chaque jour va frapper toujours plus les Français et les maires toujours plus nombreux, quel que soit leur nombre d’administrés, seront les plus durement frappés par cette réalité.

L’UFML lance un appel à l’AMF et l’AMRF afin de construire avec la profession médicale et au-delà, avec les professionnels de santé, les solutions de demain. Définition du coût de la pratique, de la valeur de l’acte médical, quelles retombées économiques à l’installation de médecins ou de professionnels de santé, quelles créations d’emplois ? Quel impact sur le tissu économique et social en termes de commerces, de service public, de fixation et de développement de population ? Il est temps de siffler la fin de la partie et de stopper une politique qui donne plus d’importance au contenant (maison médicale) qu’au contenu (activité pérenne), qui pense obligation ou incitation alors qu’il faut penser reconstruction et développement des installations sur tout le territoire, par l’attractivité d’une pratique rémunérée à la hauteur de ses nécessités (exemple, capacité à employer une secrétaire médicale), de ses responsabilités et de son apport sanitaire et économique.

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