Est-ce le signe d’une panique à bord ?
Les dernières prises de position du président de la CSMF semblent traduire les remontées d’une base adhérente qui perçoit bien le recul continu de la vieille maison.
En une pâle copie de l’UFML-S, Jean Paul Ortiz a prôné une modification du financement des syndicats par la déconnection des fonds conventionnels de la signature de la convention.
Cette prise de position pose plusieurs questions à l’UFMLS
Première question :
Combien de fois la CSMF a t’elle bénéficié de ces fonds suite à une signature conventionnelle et quelle en est la somme totale ?
Deuxième question :
La CSMF envisage-t-elle de rendre tout ou partie de cet argent, perçu dans des conditions qui pendant des années ont porté préjudice à notre profession par la mise en place d’un conflit d’intérêt majeur.
Troisième question :
Pourquoi avoir accepté depuis des années de « négocier le pistolet sur la tempe pour obtenir ces fonds » selon les mots de J P Ortiz, et ne jamais avoir dénoncé son agresseur ?
Quatrième question :
J P Ortiz trouve soudain malsain le jeu conventionnel parce qu’il « entraine des dérives dans les signatures de certains », de quelles structures parle-t-il ? Et là encore, peut il comparer les sommes perçues par la CSMF et celles perçues par les autres syndicats ces trente dernières années ?
Cinquième question :
J P Ortiz plagie l’UFML-S et demande à ce que les fonds conventionnels profitent aux syndicats dès lors qu’ils sont représentatifs.
Comment peut-il garantir l’absence de conflit d’intérêt alors que cette somme pallie une érosion continue des adhésions à des structures qui ne représentent plus les aspirations de la profession ?
Pour l’UFML-S, le fond conventionnel doit être anecdotique et totalement transparent dans sa perception comme dans son utilisation.