Si nous voulons réellement changer les choses, cela passe par une refondation totale du système, de la base à sa gouvernance.
Et en matière sanitaire cela passe par un base décisionnaire de son avenir et de l’avenir de la médecine.
Je pense que jamais nous n’avons été aussi forts parce que jamais aussi rares et jamais aussi fragiles. Oui jamais aussi forts parce que jamais si fragiles.
Le système est en équilibre précaire, il manque des médecins partout et, face à la perte de sens liée à une gouvernance détachée de notre réalité, beaucoup de nous se posent la question de l’abandon, aggravant encore la crise.
Cela, le politique le sait, et avec la complicité il faut bien le dire, consciente ou inconsciente ( par médiocrité et incapacité d’analyse politique) des syndicats, il monte à la va-vite des réformes où l’emprise étatique se fait toujours plus grande, et où l’encadrement tient lieu de baillon et les maigres revalorisations simulent de fausses victoires, où le médecin devient l’outil, oubliant qu il est encore le maître du système.
Oui je pense que nous pouvons tout changer et mettre fin à une politique sanitaire en échec depuis 30 ans. Nous avons défini les bases de ce combat.
Mais l’UFML c’est vous tous, c’est à vous de vous poser la question de la continuité ou de la rupture.
Le modèle syndical a co-construit le bilan, tout est à changer.
L’UFML est changement. Elle en est l’outil de construction.
Il n’appartient qu’à vous d’y faire entrer toujours plus de monde pour que nous devenions LA force incontournable qui permette la concrétisation des valeurs que nous portons et que nous avons écrites dans le New Deal, la note de synthèse, la lettre à Agnès Buzyn etc…
Rien n’est impossible, chacun de nous tient une part de possible, seul il n’est rien.
Dr Jérôme Marty, président UFML-S
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