A tous,
Nous savons maintenant ce qu’il y a dans la loi et nous savons comment le gouvernement compte la faire passer.
Ce qui s´est passé le 10 04 montre que le gouvernement connaît la colère des médecins, sait qu’elle peut, si elle se manifeste, stopper la loi, il choisi donc d’agir sur les officiers de l’armée médicale afin de tenter de rendre impossible leur union.
Première étape, fournir des gages à MG France : vraisemblablement fait.
Deuxième étape, fixer la date des élections aux URPS le plus tôt possible : fait, elles seront le 10 octobre. Rien de mieux qu’une campagne électorale pour à la fois installer de fait des divisions et favoriser l’acceptation de la loi par les syndicats de compromis ou de compromission qui désormais diront, la loi est votée, nous allons nous engager à discuter ses décrets d’application…..
Troisième étape : supprimer le collège 2, collège des plateaux techniques lourds, vieille demande de la CSMF, afin de stopper toute possibilité de voix dissonantes chez les spécialistes et possibilité de blocage conventionnel par les chirurgiens anesthésistes et gyn obstétriciens : fait par amendement, le collège 2 ne peut plus bloquer seul la convention (obligation d’être 2 collèges pour cela même si 75 % des voix sont à un collège) et en 2020 le collège 2 disparaît.
Il est indubitable que le gouvernement agit comme dans un jeu de Go sur l’armée de son adversaire.
Il est donc plus que jamais du rôle de l’UFML d’imprimer l’axe du combat.
Nous le disons ici, les syndicats doivent refuser d’organiser les élections aux URPS et se concentrer sur le combat contre la loi.
Seule une action dure et sans concession montée dans les semaines qui viennent, nous le savons tous, pourra influer sur le vote final (ne vous laissez pas influencer, le vote actuel n’est qu’une première étape).
Parallèlement, seule l’organisation du déconventionnement permettra une désobéissance organisée et protégée si la loi est définitivement bloquée.
Pour l’UFML, il n’est qu’une urgence la lutte contre loi de Santé. Nous prévenons de la façon la plus claire les syndicats : nous mettrons tout en oeuvre pour battre tous ceux qui privilégierons l’élection à la lutte, et la soi-disant “adaptation ” de la loi (donc son acceptation) au combat.
Les 90 % de non-syndiqués n’accepteront pas que l’intérêt syndical passe avant celui de la profession.
L’UFML, libre, ne l’acceptera pas non plus.
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