Ce projet équivaut à une thèse sur la sexualité écrite par une vierge : Totalement à coté de la plaque !
En quelques mots, rappel des principales menaces pesant sur notre exercice :
- Rupture du secret professionnel : Dissémination des données de santé accessibles notamment aux mutuelles et assureurs qui ne manqueront pas d’en user au détriment des patients (et des médecins) pour maximiser leurs profits, et même d’en faire commerce ! Que diraient les prêtres si on leur annonçait que le confessionnal allait être équipé d’une webcam, à des fins de transparence voire de publicité… ?
- Assujettissement des médecins prescripteurs, qui génèrent les dépenses, aux organismes payeurs via le TPG, autorisant une maîtrise purement comptable de l’intégralité de votre exercice quotidien : L’époque ou vous pratiquiez la médecine sera révolue, il vous faudra désormais appliquer des protocoles écrits par des assureurs, sous peine de sanctions.
- Mainmise des ARS disposant d’un pouvoir absolu (dont celui de vous empêcher d’exercer) sur votre installation (Où, quand, comment) et votre exercice (« objectifs de santé publique », PDSA imposée…etc). Quel avenir pour les étudiants en Médecine ?
- Fin du paritarisme, maitrisé de « A » à « Z » par le ministère : On ne négocie plus RIEN !
- Pour les établissements privés : Dictature totale des ARS, émanations directes du ministère, sur leur existence et leur fonctionnement.
- Renforcement du pouvoir administratif au sein de l’hôpital public, imposant tout ce qu’ils veulent aux PH qui ne pourront plus « s’échapper » vers le libéral avec la disparition de la liberté d’installation.
Il est VITAL de vous défendre contre ce projet, issu d’une idéologie qui veut vous réduire au rang d’effecteurs esclaves de l’administration en niant l’intégralité de vos compétences.
Pour ce faire, la manifestation du 15 mars à Paris revêt une importance capitale : Il faut nous y retrouver nombreux, TRES NOMBREUX, sous peine de devoir renoncer à tout ce que nous sommes.
Certains leaders syndicaux sont prêts à « négocier », au mépris de leur base, comme ils l’ont fait ces 30 dernières années avec servilité, ce qui a permis l’instauration de la ROSP, de l’avenant 8 avec la confiscation du principe de tact et mesure, du CAS autorisant des tarifs de remboursement différenciés, du « non substituable », DCI et autres brimades, et enfin avec une absence patente de revalorisation de nos actes.
« Négocier » quoi, au fait ? On ne sait ! Ils vous l’expliqueront certainement après…trop tard !
Non seulement, ils veulent négocier, obéisseurs professionnels incapables de concevoir que le corps médical puisse être en mesure d’obtenir le retrait d’un projet de loi, mais ils veulent vous faire un « petit dans le dos » en vous appelant à défiler pour cautionner leur trahison !
N’oublions pas que le projet de loi prévoit pour la plupart des articles la possibilité d’une révision par simple décret, rendant futile tout amendement proposé par des couards abusant largement du terme « représentatifs » sachant que 10% de la population médicale est syndiquée ! Représentatifs vis-à-vis du gouvernement peut-être, vis-à-vis des médecins, certainement pas !
C’est donc aujourd’hui qu’il faut vous mobiliser pour ce seul objectif : LE RETRAIT DU PROJET DE LOI : tous à Paris le 15 mars pour démontrer au ministère de la santé et aux promoteurs de ce modèle de système de santé que vous refusez en bloc ce que l’on veut vous imposer.
Pour ce faire :
Que tous les défenseurs de la liberté de soigner et d’être soigné nous rejoignent à Paris, 4 av du général Leclerc à 13 h le 15 mars.
La manifestation est chose sérieuse mais également festive : Il y aura quelques petites surprises !
Pour le voyage :
https://printempsdelasante.wordpress.com/jorganise-mon-voyage/
Le kit « NoNégo » :
https://www.ufml-syndicat.org/ufml/kit-liberte-de-soigner-et-d-etre-soigne.html
A lire également :
https://www.ufml-syndicat.org/mot-du-president/172-appel-aux-medecins-non-syndiques.html
Tags: ARS NO NEGO Projet de loi de santé