Nous ne laisserons jamais les médecins se faire insulter.
Elise Lucet est l’antithèse du journalisme d’investigation.
Sujet non traité, vision des années 90.
Témoins hors sol et non représentatifs.
Témoignages coupés et bidouillés.
Reportages tronqués.
NE JAMAIS PARTICIPER A CE GENRE D’ÉMISSION !
Les médecins de France n’ont aucune leçon à recevoir de madame Lucet.
Ils peuvent et doivent être fiers de ce qu’ils ont fait tout au long de la crise Covid19 et au-delà de ce qu’ils sont, de ce qu’ils font, alors que ce pays ne les respecte que peu…
Non nous ne laisserons jamais les médecins de France êtres trainés dans la boue par une journaliste à la vie confortable qui ne sait pas et ne saura jamais ce que c’est que de vivre avec le doute, parce que la médecine c’est le doute, le doute d’avoir vraiment tout fait, de n’être pas passé au côté du diagnostic, d’avoir vraiment soulagé ce patient, d’avoir donné toutes les réponses au questionnement de tel autre.
Non Elise Lucet ne saura jamais votre engagement, lors de vos études, externes puis internes, à faire tourner les hôpitaux pour « peau de balle », à bosser plus d’heures par semaines qu’Elise Lucet n’en fera jamais, à prendre des risques pour sa propre santé, et à tenir déjà à bout de bras le système, malgré la pression, malgré la fatigue, la peur parfois.
Non Elise Lucet ne saura jamais ce qu’est être médecin, spécialiste ou généraliste, cet engagement de vie, elle ne le connaitra jamais, cette volonté de s’engager pour l’autre, de soigner l’autre, d’aider l’autre, de soutenir l’autre.
Non jamais elle ne le saura, parce que, le quotidien d’Elise Lucet c’est de mépriser l’autre, de jouer avec l’autre, de désigner l’autre et de faire du pognon avec l’autre, sans vérité, sans éthique, sans déontologie, pourvu que ça buzz.
Elise Lucet ne s’arrêtera pas sur l’effondrement de notre système sanitaire, de l’hôpital à la ville, Elise Lucet ne parlera pas des suicides, des burn out, des arrêts dus aux pertes de sens…le buzz, le fric, l’audimat pour seul maître, le tout sur une chaine publique, comme si la France crachait sur ses médecins.
Non nous ne nous laisserons pas faire croyez moi.
Dr Jérôme Marty
Président UFMLS
Il faut profiter de ce regard médiatique tronqué sur la profession pour répondre et enfin se faire entendre! avec la bonne distance comme on sait faire!! à vos marques !
Merci pour ces mots si justes et qui résonnent tellement avec mon vécu d’externe, puis d’interne, puis remplaçante puis jeune généraliste installée.
Tellement de doutes, tellement de mépris, tellement de remises en question de notre rôle, du sens que prend le soin aujourd’hui et tellement peu de reconnaissance de notre investissement, tellement peu de moyens, tellement peu d’espoir pour la médecine que j’aimerai pouvoir pratiquer avec confiance, fierté et force…
mes chers confrères
Installé pendant 41 ans comme généraliste en milieu semi-rural et en retraite depuis 4 ans,. je vous ai admiré pendant les 2 années qui se sont écoulées pour votre courage et votre abnégation, aussi ai-je fait partie d’un centre de vaccination pour aider.
Je pensais que la TV publique évitait la télé réalite mais il n en est rien puisque ce reportage ne fait que critiquer sans comprendre que les médecins ne sont pas responsables de cette situation que les syndicats et l’ordre ont prévus depuis de nombreuses années.
courage à vous !
Alors est-ce normal ce fameux chèque du directeur de la CPAM à vos confrères ? Elise Lucet ne fait que dire la vérité, ah oui ça vous pique. Depuis le temps que ça dure c’est grave c’est une honte. La sécurité sociale a été créé en pleine crise ne l’oublier pas.
Nous avons vu d’autres Lucet depuis 40 ans mais de jeunes futurs confrères deviennent des ex futurs confrères a cause de tels charognards, le non exercice de medecins formés est un phenoméne nouveau qui s’aggrave
Alors est-ce normal ce fameux chèque du directeur de la CPAM à vos confrères ? Elise Lucet ne fait que dire la vérité, ah oui ça vous pique. Depuis le temps que ça dure c’est grave c’est une honte. La sécurité sociale a été créé en pleine crise ne l’oublier pas.