Paris, le 04 juin 2019
La dernière année” d’internat de médecine générale en année “de pratique ambulatoire en autonomie”, réalisée en priorité dans les zones sous-denses , voila le dernier amendement du Sénat.
Après la limitation de la durée d’exercice des remplaçants à trois ans et l’obligation de trois années d’installation pour les derniers classés du numerus clausus voici le stage d’un an en autonomie en zone sous dense.
Face à la problématique protéiforme des déserts médicaux, clairement le Sénat ose tout, y compris les idées ubuesques.
L’UFMLS et Jeunes médecins rappellent leur opposition à toute coercition.
Au delà de la manipulation habituelle qui tend à transformer les conséquences des politiques sanitaires successives (déserts médicaux et pénurie démographique) en causes , l’UFMLS et Jeunes Médecins rappellent que les médecins en formation ne peuvent être laissés à eux même une année durant sur des territoires dans l’impossibilité de leur fournir un encadrement professionnel et formateur.
La formation médicale n’a pas être impactée par l’électoralisme de professionnels de la politique, la formation médicale est chose trop sérieuse pour être laissée aux sénateurs.
Contacts presse :
Jérôme MARTY, Président de l’UFMLS 06 84 80 94 26 president@ufml-syndicat.fr
Emanuel LOEB, Président de Jeunes Médecins 06 50 93 64 60
president@jeunesmedecins.fr
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