L’UFML-S tient à saluer et à remercier le ministre de la Santé François Braun qui, lors de l’examen de la proposition de loi Valletoux à l’Assemblée Nationale ces 13 et 14 juin, a montré durant ses interventions une connaissance de la médecine libérale qu’aucun ministre avant lui n’avait su exprimer.
Il a, par ses mots, su montrer toute la particularité de l’exercice libéral et salué avec force celles et ceux qui le portent et qui sont l’objet de trop fréquentes attaques et de mépris de la part de nombre de politiques. Le ministre François Braun dans ses interventions a fait voler en éclat un certain nombre de fausses idées et de légendes politiques tournant autour de la médecine libérale et de la supposée responsabilité des médecins libéraux dans les problèmes aigus et chroniques rencontrés par les Français sur tout le territoire. Ce moment-là était rare et nous redonne à tous un peu espoir en la politique.
Nous souhaitons que ces déclarations du ministre ouvrent à une prise de conscience globale de ce qu’est la médecine libérale et à la reconnaissance de ses acteurs. Nous rappelons toutefois que la proposition de loi Valletoux est dangereuse pour l’exercice libéral. Nous appelons à son retrait et à la reprise, sans délai, de vraies négociations conventionnelles, tant sur la forme que sur le fond. Il est urgent de construire ensemble tant il est vrai, et le ministre l’a dit à plusieurs reprises, que l’on ne peut construire de médecine sans les médecins.
L’UFML-S maintient ses deux actions : Préparation du mouvement d’arrêt d’activité globale et totale à partir du 13 octobre et « action déconventionnement collectif » dont le chiffre des intentions déposées, qui ne cesse de monter, montre à la fois, l’exaspération des médecins et leur volonté de construire un secteur qui leur permette d’assurer tant la qualité du soin que la pérennité de leur exercice.
La défaite de Guillaume Garot et du conventionnement sélectif n’est qu’une étape. Le parcours de la PPL Valletoux n’est qu’à son début, et les pièges tendus à la médecine libérale seront encore nombreux.
Ces deux actions doivent faire comprendre aux politiques de tous bords que les médecins se sont levés et n’acceptent plus d’être complices d’une maltraitance institutionnelle.