Nous, représentants des médecins, toutes générations confondues, de toutes spécialités et de tous horizons, libéraux et hospitaliers, exerçant dans le secteur public comme dans le secteur privé, nous sommes réunis le 16 juin 2022. À situation historique, démarche historique. Par notre démarche, nous voulons faire entendre notre parole médicale commune pour apporter des réponses pragmatiques à la crise de notre système de santé adaptées à la réalité de notre exercice et aux besoins des patients.
Conscients que ce qui nous réunit dépasse amplement ce qui nous pourrait nous opposer, et que la crise de l’hôpital ne peut être dissociée de la crise de la médecine libérale, nous avons décidé, médecins libéraux et hospitaliers, d’une démarche commune en deux temps.
Face à la crise de l’accès aux soins que traverse notre pays, nous faisons des propositions immédiates pour une application dès cet été, propositions qui reposent sur 2 principes :
– Responsabilité et solidarité partagées de tous les professionnels de santé
– Une adaptation territoriale par les professionnels de chacune de ces propositions
Tous les leviers financiers et organisationnels nécessaires à leur mise en œuvre doivent être actionnés.
- Informer et sensibiliser la population sur le bon usage des services d’urgences hospitaliers et sur le recours aux soins non programmés
- Étendre sur tout le territoire national une régulation médicale préalable à l’accès aux urgences en valorisant mieux le financement des actes et la permanence de tous les soins non programmés
- Organiser territorialement, sur le principe d’une responsabilité collective et concertée entre les professionnels, la permanence des soins ambulatoires (PDSA) et la permanence des soins en établissements de santé (PDSES) en y incluant l’ensemble des spécialités médicales, le début de soirée et le samedi matin
- Organiser dans les établissements de santé la réponse aux soins non programmés permettant notamment l’accès rapide aux demandes d’avis de spécialistes et les entrées directes en hospitalisation
- Selon les besoins des territoires, faciliter la continuité des soins et la PDSA en permettant, lorsque la situation clinique s’y prête, le recours à la téléconsultation y compris téléphonique
- Favoriser le cumul emploi-retraite
C’est au prisme de ces propositions que nous apprécierons les résultats de la mission flash confiée à François Braun.
Nos réflexions nourriront les prochains travaux conduits par l’Etat. Dès maintenant, nous mettons en place des groupes de travail communs pour approfondir quatre premières thématiques :
- Accès aux soins dans les territoires
- Continuité et permanence des soins en ville et en établissements de santé
- Liens entre la médecine de ville, la médecine hospitalière et le médico-social
- Attractivité et formation des métiers de la santé
Cette démarche ne peut se faire sans l’ensemble des soignants. Elle ne peut pas non plus être uniquement menée au niveau national. Nous sommes convaincus que c’est au niveau des territoires et des bassins de vie, en réunissant l’ensemble des acteurs du soin et de la prévention, autour des patients, des élus, que doivent être élaborées les réponses concrètes aux objectifs que nous partageons.
Attractivité de la profession
Incitation pour les seniors afin qu’ils poursuivent leur activité
Demandons la défiscalisation des actes supplémentaires au delà des 35 h car marre du matraquage fiscal
Je ne veut pas en faire plus pour rien au final
Marre de ce pays non reconnaissant !
Défiscalisation totale
Adaptation des cotisations à l’Ordre des Médecins et à la Carmf en Emploi-Retraite. Que les efforts soient partagés. Merci