La stratégie du pourrissement semble être la position de notre ministre. Depuis 1 mois, les différentes structures syndicales représentatives et non représentatives ont rencontré la ministre et rien n’a été obtenu, hormis de vagues promesses et la constitution de groupes de discussions pilotés par les ARS.
INACCEPTABLE !
La loi reste donc en l’état et la date de son examen, en avril, se rapproche.
Ne nous trompons pas, quelle que soit la position du sénat, la loi sera votée à l’Assemblée nationale !
Il en sera alors fini de l’exercice médical tel que nous le pratiquons aujourd’hui.
Une médecine totalement dirigée et encadrée verra le jour sous la dépendance des Agences Régionales de Santé qui décideront des pratiques, des implantations, de l’organisation des soins, sur des critères idéologiques, dogmatiques et économiques, sur la base d’intérêts autres que le soin. Une médecine de chiffres et de cohortes, de patients numéros et de médecins interchangeables à volonté.
Les organismes payeurs, relais de l’Etat, prendront la main sur nos activités, la caporalisation de la médecine sera une réalité.
Aucun médecin n’y échappera, à moins de sortir du cadre conventionnel.
Aucun retour en arrière ne sera possible.
Les éléments de langage utilisés par les défenseurs de la loi montrent leur volonté de ne pas reculer : loi sociale, lutte contre le renoncement au soin, loi pour les patients, etc etc
La ministre et ceux qui la soutiennent : ministres, députés, représentants d’associations ou d’organismes subventionnés, chaque jour nous insultent par la construction d’argumentaires mensongers qui justifient l’existence de la loi ou sa nécessité.
Je ne reviendrai pas sur ce que nous avons décrit de multiples fois depuis deux ans et qui arrive aujourd’hui.
L’UFML, malheureusement, ne s’est pas trompé et l’avenir sombre décrit depuis 2012 avec l’avenant 8, est sur nous aujourd’hui.
La loi est programmée pour avril, la mort de la médecine libérale est programmée pour avril !
L’espérance de vie de la médecine libérale est donc de 2 mois et demi.
A moins que….A moins que les médecins poursuivent et renforcent les actions en cours et acceptent de durcir le mouvement.
En participant en totalité et sans atermoiement à toutes les actions qui ne manqueront pas d’être lancées d’ici cette date et surtout en se préparant a un mouvement global et définitif.
Il n’y a pas d’autre solution :
NOUS ou la LOI DE SANTE
Une médecine et des patients libres ou la loi de santé.
Nous battre pour notre dignité, nos valeurs, nos choix de vie.
Nous battre pour arracher la responsabilité de nos avenirs.
Nous battre pour reprendre la main sur le système sanitaire.
Nous battre pour la médecine de France.
Le combat est là devant nous, nos ennemis sont connus, ciblés, ils ne reculeront pas , nous non plus !
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