Réunie pour discuter de la suite à donner aux propositions de Fatomix, la meute à Populix se demandait quelle mouche avait bien pu le piquer pour élaborer de telles complexités. Extravagantix, fouineur d’Internet, trouva que la mouche s’appelait Geminix et qu’elle avait été embauchée par Fatomix pour mettre en forme le contenu de la convention qu’il s’apprêtait à faire signer le 16 mai à la bande à Stylobix et Généralix : « Nous avons toujours signé car sans convention, notre situation serait bien pire qu’elle ne l’est ! » et « Le médecin généraliste doit rester le pivot de notre système de soin ! » « Que gagnons-nous à ne pas prendre les sesterces mis sur la table ? On prend et on verra bien…»
Pour sa part, Populix et sa meute, qui refusent de vendre leur exercice pour quelques sesterces conventionnels, sont toujours pour remettre en avant l’indépendance du médecin avec un tarif qui soit honorable, avec tact et mesure, contre ses bons soins, quitte à laisser Fatomix se débrouiller pour assurer la solvabilité des Gaulois, ce qu’il pourrait faire avec l’aide des cotisations engrangées par Mutualix au fil des ans, et sanctuarisées depuis Tourainix et Hollandix.
Stylobix a beau jurer par Toutatis qu’il y a grand risque à reprendre la clef de son exercice libéral via un déconventionnement parce que les Gaulois auront droit à une médecine à deux vitesses, ils la subissent déjà de toute façon depuis les décisions d’authentiques apôtres du chaos politique et syndical qui ont décidé de mettre la médecine de famille sous contrôle, quitte à l’anéantir, pour la déléguer à Apothicarix, Ipaix, Cépétéix, Sasix et Cabinix de Téléconsultatix.
La meute de Populix, rejointe par la horde de MpéDix et ses jeunes, continue de clamer que la liberté tarifaire, en faisant sauter le tarif d’autorité, est la seule façon de garder des soins consciencieux même si Ordrix ne tempête pas plus que ça pour que la convention aide à respecter la déontologie. « Nous sommes soignants avant tout et les Gaulois ont besoin de nous, quoi qu’il en coûte selon l’adage de Macronix !
Fatomix et Geminix ne nous enfermeront pas dans une prison conventionnelle de plus en plus dure qui nous donnera peut-être quelques sesterces de plus contre économies de médicaments, d’IJ ou de transport en cariole médicalisée, nous ne sommes pas des Romains sans honneur à se recevoir des baffes que ce soit de la part des sbires de Cépétéix, ni des épiciers tel Leclercix, Aldix ou Lidlix, ni des financiers ubérisants à l’image d’Orpéix ou de Fondsdepensionnix.
Sans liberté tarifaire de suite, on ne signera pas ! Et les sesterces de Fatomix et Lemairix, on s’en fout, et de toute façon Alesia, on connait pas ! »
