L’UFML salue la décision de Mme Marisol Touraine, Ministre de la Santé, des affaires sociales et du droit des femmes, de demander l’utilisation de la procédure d’urgence pour l’examen de la loi de Santé.
Par cette décision elle donne raison à l’UFML qui demande le retrait de la loi et la démission de la ministre.
L’UFML avait hier signalé, suite à la manifestation du 15 mars,
qu’elle n’accepterait pas d’être reçue au sein d’une délégation, aucune négociation, aucun amendement ne pouvant modifier l’esprit de la loi : la médecine aux ordres.
Ce dernier simulacre de négociation doit clore définitivement l’épisode des discussions, et démontrer qu’aucun aménagement de la loi n’est possible avec une ministre dogmatique et méprisante pour la profession.
L’UFML affirme qu’il n’y a aucune urgence sanitaire à voter la loi de Santé et pose la question des véritables raisons qui poussent la ministre à demander une procédure accélérée.
De la même façon qu’avec la loi de Santé, l’exercice médical sera soumis à d’autres intérêts que le soin, la loi de Santé serait-elle orientée par d’autres intérêts que les seuls sanitaires ?
Après plusieurs mois de lutte et face à un entêtement continu de Marisol
Touraine, face au danger d’une loi qui, dans son premier article, rend l’Etat responsable de la politique de santé et la médecine aux ordres, l’UFML appelle les médecins à la rejoindre dans le combat pour le retrait de la loi et le départ de celle qui la personnifie à force d’obstination.
L’UFML appelle les professionnels de santé à se tenir prêts à un nouveau mouvement après les élections cantonales et au maintien de la grève de télétransmission.
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