Paris, le 9 novembre 2022
Les syndicats des médecins étaient réunis ce jour dans les locaux de l’assurance maladie pour débuter les négociations conventionnelles.
Après une présentation de celles-ci par Thomas Fatome, directeur de l’assurance maladie et des thèmes abordés définis par la lettre de cadrage ministérielle maladie; un tour de table a débuté où
chaque syndicat a insisté sur l’importance du moment, en lien avec la dégradation continue de l’état de notre médecine et des attentes, plus qu’importantes de la profession autour de la question
tarifaire.
L’UFML-S a mis en avant le fait que la précédente convention avait duré pendant sept ans et non cinq. Sept ans sans revalorisation substantielle des actes et des difficultés à exercer toujours plus
grandes. La colère de la profession est historique. Elle est due à une attente de reconnaissance et de considération.
L’UFML-S s’est exprimée sur le fait que la question tarifaire doit être prioritaire. Elle est le préalable à toute autre discussion.
Après une présentation du calendrier, une suspension de séance a été décidée. L’ensemble des syndicats se sont mis d’accord sur trois points :
La suspension des négociations conventionnelles dont la reprise sera liée à l’obtention des deux points suivants :
– la publication des textes relatifs à l’ASV et à l’accès au secteur 2,
– la reprise des négociations conventionnelles par une bilatérale avec chaque syndicat portant sur la question tarifaire (tarif de base).
La séance a été levée sur cette déclaration unitaire. La balle est maintenant dans le camp du Ministère de la santé et de l’Assurance maladie.
Nous rappelons qu’aucun sujet de discussion ne peut être abordé sans discuter au préalable de la question tarifaire puisque celles-ci dépendront des moyens alloués au tarif de base.
L’UFML-S demande une revalorisation du tarif de base des consultations pour les spécialités en médecine générale et les autres spécialités à hauteur de la moyenne européenne (soit 50€). C’est le seul moyen pour relancer véritablement l’attractivité de la médecine libérale et en finir avec la problématique des déserts médicaux et des difficultés d’accès aux soins.
Ne lâchez rien
Augmentions tarifaire avec à 50€
Ou
Ouverture du secteur 2 à tous les praticens
Merci!
C’est très clair et représentatif de notre demande initiale.
Quid de la grève des 1er et 2 décembre 2022 affichage sale d’attente?
Pour se désolidariser de la cpam une mesure plus simple et efficace est de refuser les rosp tout en restant conventionné
C’est ce que je fais depuis plus de 10 ans je ne touche pas de sous mais la cpam ne m’oblige pas à réaliser des objectifs
Plus simple et sans conséquences par rapport au deconventionnement
Mais quel est alors le gain sur le plan financier ?
Aucun gain financier tu regagnes simplement ta liberté