Quelques précisions sur les actions.
Si nous avons posé 5 actions c’est :
1/ pour prendre position (aucun syndicat à ce jour ne s’est prononcé) : notre rôle est de pousser les syndicats par un lobbying de pression
2/ pour maintenir dans l’action la très grande majorité de la profession et des soignants quelles que soient leurs fonctions, leur secteur d’activité, leur mode d’exercice
3/ garder la main quel que soit le calendrier de la loi
4/ permettre de continuer à agir en amont du vote de la loi tout en préparant l’aval
5/ avoir une stratégie concrète face à des structures se gavant de mots tels que désobéissance civile pour masquer la réalité de leur absence de volonté à combattre pour se consacrer aux bureaux des URPS et à des signatures conventionnelles lucratives.
Il ne vous aura pas échappé que nous avons annoncé l’envoi de kits de déconventionnement à TOUS les médecins et soignants, avant d’aller les rencontrer pour leur en expliquer les arcanes. Cette action doit être couplée aux CODTS et doit être médiatisée au maximum.
L’arrêt de télétransmission est parallèlement loin d’être faible en termes d’impact. En effet, toute la loi est basée sur la collecte des informations numériques qui alimentent le DMP et permettent de surveiller le TPG ainsi que les pratiques et des parcours de soins. Pas de TLT = blocage de la mise en place de la loi. Important donc.
La participation à la campagne électorale et la politisation de la lutte invitant les médecins à s’engager à faire battre tous ceux qui soutiennent la loi sont des actions d’amont non négligeables, nous connaissons beaucoup de députés PS peu sûrs de garder leur siège et s’interrogeant entre vote et avenir personnel.
L’arrêt de la PDS au 2 janvier pose question : je vous l’explique. D’abord cette action fait appel à la mémoire collective des politiques qui se souviennent de 2002 et en craignent l’impact, nous l’annonçons donc (tout ce qui affaiblit l’adversaire est à mettre en oeuvre). La date est là pour renforcer la rupture liée au vote de la loi. C’est le propre d’une action ” bonus” d’une autre action.
L’arrêt total d’activité après état d’urgence enfin, est là encore une façon de nous placer. Nous nous adressons aux confrères, aux politiques et aux médias, il y a dans les deux dernières classes, nombre d’hommes et de femmes qui ne savent absolument pas ce qu’est le déconventionnement ou qui n’y croient pas, ce qui fait que l’action n’a strictement aucun retentissement tant qu’elle n’est pas débutée. Il est donc nécessaire de renforcer la pression par des actions qu’ils connaissent (en ce sens je vous rappelle la réussite du 13 11 qui pouvait amener la victoire si le drame n’avait pas frappé, cela les politiques du gouvernement le savent et ils nous savent maintenant capables de le faire, il est donc indispensable de maintenir cette pression de déstabilisation), annoncer cette date lointaine permet si il le fallait, de rapprocher cette action si les autres actions devaient échouer.
Chers amis, l’UFML étudie également une autre action qui pourrait tout accélérer, nos spé juridiques sont dessus.
Ces quelques mots pour vous expliquer que comme chaque minute depuis trois ans, nous mettons tout en oeuvre, activons tous les leviers pour aller vers la suppression, l’abrogation, l’abandon, le blocage de cette loi.
Bien à vous tous
Dr Jérôme Marty
Affiche à poser dans vos cabinets de consultations.
Marquer le nom de votre député, et le jour du vote cocher la case idoine.
Nous avons prévenu que nous ferions battre tous les députés soutien de la loi …
C’est parti !
Nous allons communiquer sur cette opération…
Tags: Arrêt de la télétransmission arrêt permanence de soins Elections Loi de santé Syndicats de médecins