La plate-forme Doctolib fait l’objet depuis plusieurs années de scandales répétés. En 2018, l’UFML-S avait mis en évidence un certain nombre d’entre eux.. Nous avions alors demandé a ce que cette plateforme soit réservée aux professions de santé. Cela n’est toujours pas le cas…
Depuis quelques jours il a été, une nouvelle fois, mis en évidence la présence, aux côtés de professionnels de la santé (professions diplômées régies par le code de santé publique) de professions qui relèvent du charlatanisme, du mensonge et de la manipulation.
Nous ne pouvons accepter que les professionnels de santé se retrouvent aux côtés de ces personnes sans scrupules qui profitent des doutes, des peurs, et des méconnaissances des patients pour mieux leur faire les poches. Et pire, pour leur faire croire à d’hypothétiques traitements, à de fausses guérisons
L’UFML-S demande à ce qu’aucune de cesdites professions ne soit présente sur la plateforme. Nous demandons au gouvernement la mise en place d’un groupe indépendant de surveillance de la plateforme Doctolib. Plateforme rendue quasi institutionnelle par les choix gouvernementaux. Ce groupe indépendant veillera à son utilisation et à son renseignement.
Nous réclamons également une garantie totale sur l’inviolabilité des données présentes sur
la plateforme et un engagement écrit de la direction que ces données ne seront jamais vendues. Il est aussi impératif que Doctolib ne soit jamais vendu, totalement ou partiellement, à un pays étranger dont les lois de protection des données viendraient à s’appliquer à la plateforme. Et elle ne doit pas être financée en dollars ce qui ouvrirait à une dépendance au Cloud Act ou au Patriot Act.
La médecine est chose trop sérieuse pour être souillée par la proximité de margoulins. Les données de santé des patients doivent être mieux protégées encore que l’or de Fort Knox.
Relations presse :
Laurent Payet /Maria Noto Mora/ Langage et Projets Conseils laurent@lp-conseils.com / maria@lp-conseils.com/ 01 53 26 42 10 / 06 89 95 48 87 UFML syndicat : le syndicat de l’union française pour une médecine libre
Il me semble que tous les PS ont affiliés à un ordre la preuve du l’aimèrent de la cotisation pourrait être obligatoire Le numéro RPPS étant obligatoire sur une prescription c’est trop facile de le copier
Marisol Touraine, Olivier Vèran … ils ont tous procédé à l’enrichissement de cette startup. La crise sanitaire leur a octroyé une énorme part de gateau des rendez-vous de la vaccination.
Alors maintenant c’est quoi le deal ? Doctolib fait le ménage et crée une autre plateforme Charlatlib ?
Il a quand même fallu que les alertes affluent pour que l’OM se positionne.
lorsque Doctolib débutait, une jeune et jolie jeune femme est venue me proposer de passer par doctolib. C’était en 2014 et son argumentaire était que les Institutions comme l’Ordre des Médecins, l’HAS leur avaient donné toutes les accréditations…. C’était fallacieux totalement fallacieux.
Et comme toujours, maintenant qu’ils se voient devant le fait accompli, ils se couvre de mensonges encore plus éhonté. Ce serait une bonne question à poser à nos parlementaires tout bord confondu de savoir s’il y a eu appel d’offre de la part de l’ancien ministre de la santé pour les prises de rendez-vous.
Car franchement dès que nous avons reçu l’ordre de nous faire vacciné c”était un véritable bordel dans leur organisation.
Nous sommes aussi très responsables d’avoir accepté de payer pour qu’un inconnu rentre dans notre cabinet et reparte avec notre agenda.
Doctolib n’est qu’une entreprise de gestion des rendez-vous. Je ne vois pas en quoi elle serait soumise à quelque limitation de client que ce soit. C’est de notre faute et que de la nôtre.
Il serait vraiment utile que l’ordre ou une autre institution médicale propose un service de rendez vous, géré par nous et que pour nous, dont le prix pourrait , pourquoi pas, être inclus dans nos cotisations ? Ça, ça serait de la vraie modernisation et nous protégerait.
Cela pourrait également être le cas pour les assurances rcp (ce qui est le cas par exemple des avocats). , ce qui ferait chuter leur coût.
Si par une augmentation du tarif des actes et des consultations les médecins pouvaient décemment payer une secrétaire cela contribuerait à remettre de l’humain dans les rapports avec les patients et de conserver une indépendance vis à vis de doctolib.
Il me semble que la seule bonne question à se poser est de savoir où va exactement l’argent dépensé pour soigner la population et qu’elle en est sa finalité sur le plan humain