Communiqué de presse
Paris, le 14 mars 2021
Concours de première année de médecine : arrêtons le massacre !
Pilier de la réforme de santé du gouvernement et du président Macron, la baisse, extrêmement médiatisée, du Numerus Clausus n’engageait, une fois de plus, que celles et ceux qui y ont cru.
Tout cela pour quels résultats ? :
-Il n’y aura pas vraiment plus d’étudiants formés
– On sacrifie une promotion
– L’inégalité est érigée en règle
La réforme met en place un système dangereux qui pourrait engendrer des drames chez les étudiants. En effet le redoublement est interdit et les étudiants subissent une augmentation de la masse des connaissances jusqu’à l’absurde. L’étudiant doit en même temps travailler son concours de médecine et faire du droit et de l’économie pour pouvoir intégrer d’autres filières.
Avec un redoublement interdit, la seule possibilité est de revenir en médecine après des années dans d’autres filières. Cette réforme laisse à croire que l’étudiant sera orienté en 2e année de licence s’il échoue au concours. Or de nombreuses facultés n’ont pas de place!!!
De plus cette année la réforme laisse une majorité de places aux doublants de l’ancien régime et du coup, les nouveaux inscrits se retrouvent annihilés par le système, car il n’y a pas d’augmentation du Numérus Clausus .
En conclusion, après 30 ans de Numérus Clausus inepte, la réforme des études de médecine a accouché d’une première année encore plus sélective!!!
Nous pensions que l’on manquait de médecins… Nous pensions que ceux qui font l’effort de se lancer dans ces études allaient être respectés. Cela n’en prend pas le chemin.
L’UFML-Syndicat demande une révision totale des modalités du concours de première année de médecine, ainsi que l’ouverture immédiate de places au concours, afin de pallier au manque d’égalité construit en cette première année d’application de cette réforme inaboutie.
Relations presse :
Laurent Payet /Sarah Bonoron / Langage et Projets Conseils
laurent@lp-conseils.com / sarah@lp-conseils.com/ 01 53 26 42 10 / 06 89 95 48 87
UFMLS : le syndicat de l’Union Française pour une Médecine Libre
je peux vous parler de la filière LAS à Nice. Au terme du premier semestre, 95 % des étudiants sont d’ores et déjà éliminés, n’ayant pas pu satisfaire aux critères d’admissibilité à savoir valider au moins une UE Santé et valider le premier semestre de licence.
A la fin de l’année peut-être 15 étudiants au maximum sur 409 au total auront réussi à valider 2 UE Santé et la licence!
Ces critères sont de toute évidence trop difficiles à atteindre.
Les parents et les étudiants LAS demandons à revoir les critères d’admissibilité inscrits dans le décret afin que les étudiants les mieux classés puissent se voir attribuer le quota de places promises (53) déjà très faible et non pas que ces places soient proposées à la filière PASS!
La réforme prônait la diversification des profils des futures étudiants santé, mais il n’en est rien! Madame Vidal a réussi à réduire en miettes la filière LAS et elle n’est pas décidée à revoir sa copie. Beau gâchis pour ses jeunes méritants et plein de conviction!