Dr Jérôme MARTY
Président UFML Syndicat
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Madame la Première ministre,
Les syndicats représentatifs des médecins libéraux se sont réunis le 24 janvier pour lister les éléments structurants et constructifs nécessaires à la mise en place d’une nouvelle convention médicale permettant une meilleure accessibilité aux soins pour tous les français sur l’ensemble du territoire.
Malheureusement, nous avons identifié des décisions bloquantes, qui conduiront inévitablement à un échec des négociations :
- une utilisation de vecteurs législatifs pour contourner les syndicats représentatifs et conditionnant les négociations conventionnelles. Une mise sous tutelle parlementaire intolérable.
- Un ONDAM pour la médecine libérale bien inférieur à l’inflation ne permettant pas la mise en place de mutations indispensables en réponse aux besoins de soins de tous les Français.
- De nouvelles contraintes conditionnant la remise à niveau des tarifs.
Une enveloppe financière supplémentaire est donc nécessaire pour atteindre les objectifs fixés par le Ministre de la Santé et de la Prévention dans sa lettre de cadrage.
Devant la difficulté rencontrée au quotidien par l’ensemble de la communauté médicale et pour atteindre les objectifs que nous nous sommes donné de prendre en charge tous les patients, il est
primordial de redonner à la médecine de ville des moyens à la hauteur des enjeux.
L’absence de réponse conduit un certain nombre de syndicats et de médecins à mettre en place des mouvements de mobilisation des médecins libéraux, soutenus par l’ensemble des syndicats représentatifs, comprenant :
- la grève de la PDSA.
- La grève du fonctionnement du SAS.
- La grève administrative, etc..
- La fermeture ciblée des cabinets médicaux et des restrictions des horaires d’ouverture en soirée ainsi que le samedi matin.
- La fermeture des cabinets le 14 février et un rassemblement unitaire à Paris devant le Sénat pour exprimer au gouvernement leur colère.
Madame la Première Ministre, les syndicats de médecins libéraux et leurs patients attendent votre réponse avec impatience.
le mépris de la valeur de mes actes, l’absence de revalorisation de l’indemnité kilométrique depuis mon installation le premier janvier 1989 m’ont poussé à abandonner la permanence des soins en 2023 alors que je faisais parti du CA d’une MMG, et je prépare activement mon départ à la retraite pour quitter le plus vite possible un beau navire en train de couler sous les coups de tous nos “gouvernants”
50 euros la consultation immédiatement et pas dans 10 ans ne serait que la juste reconnaissance de notre investissement et même 1 euro du km ne serait pas le rattrapage du manque à gagner depuis 1976 ( dernière revalorisation du km me semble t’il)
Bien sûr la majoration de l’ IK est nécessaire. 1 € / 1 km c’est la moindre des choses.
tarifs, numerisation, certification periodique, nouvelles contraintes, obligations diverses au gre de nos enarques, …tout est fait pour nous degoutter d’exercer!!
la création des déserts médicaux : l’état fait des trous pour que les assureurs et autres y plantent leurs centres de santé.
Une bonne technique de politiciens, on fait disparaître une profession pour créer une offre de soins à moindre coût.