La plateforme LIVI construit une médecine low-cost et commerciale.
Elle ne respecte pas notre code de déontologie et multiplie les publicités par personnes médiatiques contre rémunération.
Elle s’appuie sur les exceptions de l’avenant 6 signées par tous les syndicats représentatifs :
– patients âgés de moins de 16 ans,
– accès direct spécifique pour certaines spécialités (gynécologie, ophtalmologie,
stomatologie, chirurgie orale ou en chirurgie maxillo-faciale, psychiatrie ou
neuropsychiatrie et pédiatrie).
Patients qui
– ne disposent pas de médecin traitant désigné,
– ou dont le médecin traitant n’est pas disponible dans le délai compatible avec leur état de santé.
Pour l’UFML-S ces plateformes doivent être asséchées.
Leur but est commercial.
Elles ne prônent qu’une sous médecine, au seul but de dégager du cash pour être demain rachetées par une plus grosse structure.
Pour les patients laisser ces plateformes se développer c’est l’assurance d’une baisse de la qualité médicale par une médecine uniquement non présentielle, et, plus grave, l’extension de la pénurie médicale par la déstabilisation économique des cabinets de ville.
L’UFML-S n’accepte pas cette dérive commerciale de la médecine.
Les exceptions à l’avenant 6 doivent être purement et simplement annulées. Face au risque il n’y a pas de tergiversation possible.
Pour ce qui est des médecins qui se prêtent au développement de cette médecine fast-food, des poursuites devant l’ordre des médecins doivent être étudiées.
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