Communiqué de presse
Paris le 4 mai 2020
La lutte contre le #COVIDー19 ne justifie pas tout !
Rien ne justifie de ne pas respecter le secret médical, et rien ne justifie de passer outre le consentement du patient. L’UFML-S refuse la mise en place d’un système aussi absurde que celui qui a présidé à la gestion des masques. Un système dangereux et liberticide.
Nous appelons nos consœurs et confrères à ne pas accepter cela au prétexte de l’usage d’un outil, dont le montage même est sans garantie quant à ses résultats, et porte les germes de l’échec technocratique.
Les patients consultent en moyenne au deuxième jour des symptômes, ce qui tend à vouloir dire qu’ils ont été contaminés quatre jours avant. Ils peuvent contaminer au troisième jour, et certains de leurs contacts sont à cet instant déjà en situation de contaminer d’autres personnes.
À ce stade, on va tester le patient. La réponse mettra dans le meilleur des cas quelques heures et pourra monter jusqu’à 48 heures. De nombreux sujets contacts seront dès lors déjà vecteurs de contamination.
Le médecin devra alors signaler le patient et ses contacts proches (entourage familial) sur Ameli et l’assurance maladie (ou la Croix-Rouge, CCAS, employés de Mairie, etc.) va se mettre en quête des autres contacts.
Cette brigade va-t-elle travailler non-stop, à h24 ? Cela n’a pas été dit…Le virus lui diffuse sans s’interrompre et nous allons prendre du retard.
Pour un système sans garantie. nous allons enlever le consentement du patient et briser le secret médical.
L’UFML-S appelle les députés et Sénateurs à s’opposer à cette loi liberticide et non éthique et à demander le retrait de tout article (comme l’article 6 ci-dessous) ne respectant pas le secret
médical et la demande de consentement au patient
Relations presse :
Laurent Payet /Sarah Bonoron / Langage et Projets Conseils
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UFML syndicat : le syndicat de l’union française pour une médecine libre