Ce que veulent les médecins, c’est le retrait de la loi !

Communique de presse

Communique de presseAprès la réunion entre les syndicats de médecins et d’internes, deux positions se dessinent : d’une part la majorité des médecins demandent le retrait de la loi, d’autre part l’ISNI, l’ISNCCA, la CSMF et MG France veulent l’aménagement de la loi.

D’ailleurs, Jérôme Pinot porte parole de l’ISNI déclare dans les médias le 25 février : les « organisations qui défileront le 15 mars ne demanderont pas le retrait du projet de loi » (…) « le système de santé a besoin d’être réformé, le temps est donc encore à la négociation », de même Claude Leicher président de MG France « il ne s’agit pas de demander le retrait de la loi mais sa modification ».

Seuls les syndicats étaient conviés à cette réunion de coordination du mouvement du 15 mars, l’UFML étant une association, elle n’était pas présente.

Des milliers de médecins vont se déplacer pour manifester pour le retrait de la loi, et, suite à cette réunion préparatoire, leur voix ne serait pas entendue, le terme « retrait de la loi » devant être absent de la manifestation pour un très politiquement correct :

« Non au projet de loi de Santé et tous unis pour la santé de demain ».

L’UFML reste fidèle à ses idées, à ses 4500 médecins adhérents (à jour de cotisation) et à tous les médecins de France en poursuivant sa communication envers le retrait de la loi avec l’affichage en première ligne du NO NEGO !

Les médecins de terrain n’ont pas pour souci de trouver une “sortie honorable” pour la ministre, cette idée reflète l’éloignement des responsables syndicaux des réalités du terrain, face à une base, qui n’en peut plus d’une ministre méprisante!

L’UFML est parfaitement claire, la loi de santé n’est pas négociable, elle doit être retirée !

Aux structures syndicales qui revendiquent l’aménagement de la loi nous disons :

Les médecins de terrain qui pour certains auront fait des centaines de kilomètres pour fouler le pavé parisien doivent savoir au service de quoi ils vont mettre leur énergie. Il est hors de question de cacher à la profession, de masquer aux médecins de base, la teneur des amendements proposés. L’intérêt commun passe d’abord par la clarté.

La loi de santé est dangereuse par son esprit même qui vise à établir une médecine aux ordres, que celle ci soit de ville ou hospitalière! On ne négocie pas la liberté, on ne marchande pas l’indépendance! Négocier c’est accepter d’abaisser notre liberté et notre indépendance et, personne ne doit, ni ne peut avoir mandat pour cela!

« La réalité est là, nous avons tous une cible, la loi de santé, mais surtout nous avons tous un devoir, celui de protéger ce qui fait l’essence même de la médecine : la liberté et l’indépendance de ses acteurs et des valeurs nécessaires à celle ci. » rappelle le président de l’UFML le Dr Jérôme Marty.

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