Agnès Buzyn vient d’annoncer que le financement des assistants serait dégressif, Nicolas Revel, vrai ministre aux ordres de Bercy l’avait annoncé dès la réforme exposée par Emmanuel Macron et…était ensuite revenu sur ses propos.
Ces gens sont ridicules…
Les CPTS doivent être mises en place au plus vite, les discussions avec 35 organisations représentatives doivent débuter le 19 janvier et prendre fin en avril.
Pour l’UFML-S c’est NON !
Nous le disons clairement ici : il ne sortira pas autre chose de ces pseudos discussions, qu’une médecine plus encadrée, sous le joug des ARS, et des médecins à l’exercice contraint !
35 organisations vont vous représenter, ce chiffre au regard de l’incapacité de celles-ci à s’entendre, c’est l’assurance d’une obéissance !
La CSMF, fidèle à ses habitudes, vient d’annoncer par la voix de son président :
« les médecins ne peuvent pas se défausser de cette responsabilité collective de renforcer l’accès aux soins. Nous devons apporter une réponse en préservant la liberté d’installation ou le politique le fera de façon drastique et autoritaire »
Ces gens sont ridicules !
Ils nous refont le chantage à l’obéissance : « il faut négocier sinon y aura une loi, et on nous obligera à nous installer » la couardise de ce syndicat moribond, est habituelle, mais « tais toi ! Minable ! » a-t-on envie de lui dire…
Les médecins ne se sont jamais défaussés ! Oser écrire cela, c’est implicitement faire des médecins les responsables de la pénurie médicale. C’est ridicule, c’est dégueulasse, mais ça permet de se faire bien voir par l’institution…
Bref, c’est CSMF !
Soyons clairs, (ainsi vous pourrez le ressortir à ceux qui vont aller se prêter à ce simulacre de discussion et vous « représenter »)… L’UFML-S appelle à ne pas discuter et à refuser simplement les CPTS, les assistants, et autres attrape couillons !
Mme Buzyn veut que nous nous organisions, parce que la médecine libérale pour elle, n’est pas or ga ni sée, alors il faut l’OR GA NI SER … Comme à l’hôpital… Mais Agnès Buzyn, l’hôpital crève des organisations que vous, représentante de la technostructure, lui imposez ! 30 % de postes de PH sont vacants, les PUPH démissionnent, les suicides sont légion, et vous voulez nous organiser…comme l’hôpital ?
Ça sera sans nous !
L’UFML-S appelle les médecins à la rejoindre. Venir à l’UFML-S c’est faire le choix de l’opposition à ce système ridicule qui consiste à appeler les organisations professionnelles à négocier pour mettre en place un système qui affaiblit les organisations professionnelles, qui donne plus de pouvoir aux ARS et leur fait décider des orientations du soin !
Ce sera sans nous !
Vous avez le choix, soit laisser votre défense à ceux qui vont au final tout accepter parce que rien ne sera à négocier sauf la couleur des murs, soit entrer à l’UFML-S et signer dès lors votre opposition au modèle qui, depuis des années, signe l’effondrement de notre profession.
Autre choix : Ne rien faire…Ne rien faire, c’est laisser faire et c’est accepter, parce qu’ils parleront alors en votre nom !
Cela se joue dès les prochaines semaines…
Devenez UFMLS et montrez leur que vous prenez en main votre destin et celui de votre profession, et que vous n’entendez pas que l’on vous l’impose.
J’adhère à UFML-Syndicat !
Regardez, vous avez le miroir de la médecine demain !
Tags: liberté d'installation Nicolas Revel réforme réformes
Cet article me touche particulièrement en tant qu’ophtalmo
Depuis 1992 je me suis vue reprocher mes délais de RDV qui ont augmenté jusqu’à 12 mois hors urgence . nos confrères d’autres spés s’y mettaient aussi parfois . Maintenant que la MG est touchée on commence à s’alerter et à comprendre
Je me souviens avoir entendu des huiles des syndicats “dits représentatifs ” nous reprocher nos délais et tenir ce discours voisin de celui de la ministre : avoir des assistants pour voir plus de monde . Beaucoup d’entre nous ont embauché des aides pour doubler ou tripler leur “rendement” Pour nos syndicalistes cette embauche apparaissait comme un signe d’effort vis à vis des tutelles. j’estime que cet engouement pour le travail aidé a été une erreur : quasi aucune reconnaissance des tutelles baisse de cotations menaces diverses peu d’effet sur les délais visibles insatisfaction des patients qui s’estiment vus “à la chaine “.
Ne faites pas la même erreur que nous : embauchez des aides si vous estimez en avoir besoin ne le faites pas pour plaire aux tutelles ou dans l’espoir d’une prise en charge ou pour doubler ou tripler votre volume de consultations .